Je reviens de passer la matinée chez Triumph Toulon (à Ollioules) et pour avoir essayer une seconde fois le Tiger 1200 Explorer, mais cette fois-ci sur le sec et surtout en duo avec madame
Donc le circuit classique vers Le Beausset en passant par les gorges d'Ollioules, RN8.
Nous prenons la roue d'une Ducati sportive (pas eu le temps de la détailler laquelle) et dès les premiers virages un peu sérieux, sans pour autant avoir beaucoup de vitesse, là où la Ducat' passe allègrement, le Tiger se met à frotter du repose-pied droit. Je me dis que c'est peut-être dû à un pompage suite à une légère cuvette du bitume, alors balance de la moto à gauche au prochain virage et là, rebelote ça frotte aussi à gauche !
En même temps que la Ducat' avait définitivement pris le large, je me disais qu'en partant de la concession, j'avais remarqué avoir les pieds complètement à plat au sol.... Donc premier rond-point après Sainte-Anne d'Evenos, je m'arrête pour vérifier la pré-contrainte de l'amortisseur et mon doute se confirme, il est au plus soft. Je tourne donc la molette à fond sur "hard" qui soit dit au passage, ne durcit pas grand chose mais permet de corriger l'assiette en remontant la partie cycle, et nous voilà repartis toujours vers le Beausset et cette fois en abordant de la ligne droite, je me rappelle qu'il y a aussi un "cruise-control" sur cette moto, que je n'avais pas pensé à enclencher lors de mon précédent essai.
La manip' est simple et similaire à beaucoup de voiture : un interrupteur à pousser, ensuite une petite impulsion vers le bas sur le switch basculant de réglage (+ et -) et la consigne s'affiche au compteur tandis que le compteur de vitesse vient doucement s'y conformer. On peut augmenter ou diminuer sa vitesse via ce switch (+ et -) sans rien toucher d'autre. Dès lors qu'on saisit une des commandes de frein ou d'embrayage, ou encore avec une rotation à fond de décélération, la fonction s'efface. On peut tout aussi appuyer de nouveau sur le premier interrupteur à poussoir, ce qui a pour effet de désactiver totalement la fonction.
Après un demi-tour au rond-point d'entrée du Beausset - inutile de se remettre dans les embouteillages urbains - nous entamons notre rentrée vers la concession.
Le passage des mêmes virages se fait beaucoup mieux mais il reste facile de venir frotter toujours sans abuser de vitesse, alors je me dis qu'avec "armes et bagages", finalement ce "new Triumph" ne fera pas mieux que notre bon vieux strom dans les grandes courbes sinueuses.
Toujours enchanté des reprises sans broncher à 1000 tr/min et ce, quelque soit le rapport engagé (même en 6 !) , nous nous rapprochons tranquillement de la fin de l'essai. Je pense aussi à allumer les feux additionnels de brouillard et je me rend compte qu'il n'y a aucun voyant au tableau de bord pour les signaler... En fait, c'est juste le switch de commande qui est lumineux mais ça, je m'en suis rendu compte une fois arrêté (moteur tournant) en lui faisant de l'ombre avec ma main et malgré tout, on devine très difficilement la lueur (verte me semble t-il) se dégageant de ce bouton.
Moteur coupé, Cat et moi discutons de la position du passager qu'elle trouve perchée un poil haute à son goût mais elle fait surtout référence au différentiel existant avec la place du conducteur. J'ouvre la selle (la serrure est quasiment au même endroit que sur nos strom
) et je sors aussi la selle pilote (car elles sont en deux parties distinctes) que je trouve aussi réglée en position basse : décidément ! Je replace la selle en position haute, remboîte la selle passager et en voilà une de satisfaite !
Par contre, je pensai que si un équipementier genre Touratech, prévoyait de faire des biellettes de rehaussement, ce dont la belle s’accommoderait très bien, et bien au contraire, je devrais repasser la selle pilote en position basse au grand désespoir de madame !
Après un petit rapport de ces impressions auprès du boss avec qui il est très agréable de discuter, il m'avoue à demi-mots qu'une suspension pilotée (comme chez Ducati ou l'ESA chez BM), ne serait pas de trop sur ce modèle et que.... pourquoi pas dans un proche avenir... Sans pour autant bien sûr parler au nom de la marque, on est bien d'accord !
D'autant que j'ai aussi trouvé l'avant très plongeant alors la solution adoptée sur le strom des ressorts progressifs, ne serait pas non plus à écarter.
Bref, je reste sur mes positions (en n'écoutant pas Cat qui aurait signé de suite
) et je garde mon strom pour le moment car non seulement le Tiger est perfectible et je ne souhaiterais pas "essuyer les plâtres" à ces niveaux de prix, mais en plus il faut bien reconnaître que nos machines ne sont pas si à la ramasse que ça, surtout avec les modifs apportées et qu'elles tiennent encore bien la route ! (dans tous les sens du terme) ....Elles sont tellement vivantes avec leurs coups de pistons de gros-bi, qu'elles en deviennent attachantes et j'aurais trop peur de la regretter, trop vite...
Accueil 
Portail 
Galerie 
Sujet: Re: Essai Triumph Tiger Explorer 1200 
Sam 2 Juin 2012 - 15:01
Moi aussi, je reste avec mon strom pour l'instant. Je l'adore et il est à peine dépucelé 
................... 
